En Margeride
- A Grandrieu :
· L'église ST Martin
Construite entre le XIIe et XIIIe siècle, l'église St Martin est une église Catholique romaine - Elle a conservé une partie de ses belles fresques, peintes vraisemblablement au début du XVe siècle et qui ont même été restaurées récemment, ainsi q'un très ancien baptistère et une guirlande de curieux modillons sculptés soutenant la corniche de son toit d'ardoises. Quarante deux corbeaux ou modillons ornent sa corniche. Elle a été classée au titre des monuments historiques en 1930.
église de Grandrieu
Grandrieu au riche passé religieux :
Notre-Dame de Grandrieu :
Fièrement campée au milieu de nos montagnes, la cité de Grandrieu a toujours compté, non seulement parmi les citadelles de la foi, avec son monastère et son couvent, mais aussi parmi les centres de ferveur mariale.
C'est le Chanoine Farges, curé de Grandrieu, qui va nous servir de guide sur le culte local de Notre Dame, grâce à un document écrit de sa main.
“Cette dévotion, dit-il, est aussi ancienne que la paroisse. Témoin, la belle fresque qui a été découverte en 1930 et qui représente Notre Seigneur Jésus-Christ en Croix, ayant à sa droite sa Mère, la Très Sainte Vierge Marie et à sa gauche le disciple bien aimé Saint Jean.” Jésus est encore vivant. Il regarde sa mère, il lui parle. Sa mère le regarde d'un air compatissant. À gauche, Saint Jean tend les bras à la Sainte Vierge. Quant aux paroles qui furent prononcées à ce moment, nous les connaissons par l'Évangile. La fresque, d'après les experts, serait du onzième siècle.
La tradition nous rapporte qu'au temps des Croisades, deux Seigneurs de Grandrieu, le sire de l'Église et celui de Douchanes, qui étaient croisés, auraient rapporté de Terre Sainte, chacun une statue de la Très Sainte Vierge. Douchanes aurait donné la sienne à Monistrol (ou peut être à Monastier) et le seigneur de l'Église aurait fait cadeau de la sienne à Grandrieu. Cette statue disparut à l'époque des guerres de Religion. Immédiatement après cette période troublée, on s'adressa à un sculpteur du Puy et on lui demanda une statue semblable à celle de Notre Dame du Puy. Cette dernière fut vénérée dans l'église de Grandrieu jusqu'à la grande Révolution. Elle fut sauvée de la destruction par une jeune femme nommée Aulanier, qui alla la prendre à l'église et la cacha dans sa maison pendant que les patriotes venus pour brûler le mobilier de l'église étaient à table et festoyaient. Cette statue est actuellement en place dans l'église de Grandrieu, où fidèles et pèlerins peuvent la découvrir et la prier.
En 1880, la paroisse érigea une statue de la Vierge sur une des fontaines en souvenir d'une mission donnée par le Père Hillaire, missionnaire diocésain.
En 1933, la paroisse de Grandrieu a voulu encore témoigner sa dévotion en élevant dans la chapelle Saint Méen, (située sur les bords du Rieu aux portes de Grandrieu), un autel dédié à Notre Dame de Lourdes. Un bas relief représente l'Immaculée Conception apparaissant à Bernadette à genoux et le cierge à la main. La fontaine coule à côté. Dans ce village de Margeride, où souvent les hivers sont rudes, mais là dans des paysages merveilleux, on trouve le calme et il est ainsi facile de découvrir la chapelle de Saint Méen, mais aussi la statue de la Vierge sur la fontaine dans la rue principale et également les fresques de l'église ainsi que la statue de la Très Sainte Vierge, devant laquelle on peut lui adresser une prière en toute confiance. (CF P. Baptiste LAURENT - http://catholozere.cef.fr/pdf_patr/langogne_madone_3.pdf )
· * Le pont Romain
L'ancien chemin reliant Langogne à Saugues franchit le Grandrieu (rivière qui a donné son nom au village) au pied du bourg par un vieux pont étroit, considéré comme romain par la tradition, près de trois anciens moulins bladiers, tous abandonnés aujourd'hui. Plusieurs crues récentes du torrent ont ébranlé ses assises, si bien qu'à présent il menace ruine. Ce pont fait partie de la voie romaine Agrippa, construite vers l'an 30 avant J.C par le gendre de l'empereur Auguste.
Cette « belle route militaire » ouverte par Agrippa, qui conduisait de Lyon en Auvergne, mais aussi en 'Aquitaine et en Espagne, traversait le territoire de Grandrieu, où on voit encore quelques vestiges bien conservés dans divers hameaux de cette commune.
Pont romain
· Ses trois fontaines
Trois fontaines en granit finement taillées ornent la rue principale du bourg. Une grande vasque arrondie, surmontée de la statue de Saint Michel trône au milieu de la place devant la Mairie. La deuxième fontaine, dédiée à la Vierge, se détache au centre du village. La troisième, dressée près de l'église, honore Sainte Jeanne d'Arc. Jusqu'à la Libération, elles ont ravitaillé en eau le village.
Fontaine Jeanne d’Arc
Fontaine de la vierge
Fontaine St Michel
Une autre fontaine est présente dans le village, elle aussi en granit, mais sans statue elle a donné son nom à la rue « de la vieille fontaine ».
Dans les proches environs de Grandrieu :
· La Chapelle de Saint-Méen
Distante de 1 800 mètres à l'est du bourg, la Chapelle de Saint-Méen, construite en 1871, près d'une fontaine dite miraculeuse, est toujours un lieu de pèlerinage au mois de juin. Une croix fruste au fût en granite de 2,50 mètres, atteste de l'ancienneté de la dévotion à ce saint gallois pour la guérison des maladies de la peau. Selon la tradition populaire, le moine Méen aurait terrassé un dragon qui ravageait la contrée vers l'an 600. Sa chapelle, construite depuis un siècle environ, a été édifiée à proximité de la rivière en un endroit où l'on amenait les personnes atteint d'une maladie de peau. La croyance populaire voulait qu'en les baignant dans un trou d'eau creusé par l'eau dans la roche, celles-ci guérissaient. Ce culte faisait aussi l'objet d'offrandes et de prières. Vous pourrez y voir encore aujourd'hui accrochés les mouchoirs d'enfants malades.
Le Viaduc de Chapeauroux (16 km de Grandrieu)
Le viaduc est un pont ferroviaire qui enjambe la rivière du Chapeauroux dans les gorges du même nom. Les travaux du viaduc ont été entamés vers 1857 lors de la construction de la ligne des Cévennes. Il est achevé vers 1870. Il se trouve au village de Chapeauroux, et sa construction a permis de retrouver des vestiges du village romain de Condate. Ce village est l'une des trois stations située en Gévaudan de la via Agripa que l'on retrouve sur la table de Peutinger, avec Anderthum (Javols) et Adsilanum (Aubrac). Il est inscrit monument historique le 28 décembre 1984.
§ Le château de Condres (15 km de Grandrieu)
Dans le hameau de Condres, ce château fort surveille, depuis le XIIe siècle, l’embranchement de la voie Régordane et de la voie Agrippa. Il a été transformé aux XVIe et XVIIe siècles (porte d’entrée d’inspiration Renaissance, escalier à rampe en fer forgé…), mais reste un témoin intéressant de l’architecture militaire du bas Moyen Age (visites sur rendez-vous du 1er juin au 30 septembre au 04 66 46 32 21). De l’extérieur, on remarque les corbeaux qui soutenaient l’ancien chemin de ronde, et une avancée médiane, en façade (cf petit futé).
§ La tour carrée de Montauroux (9,5 Km de Grandrieu) :
On remarque à Montauroux, dans l’ancienne ferme d’un château, une tour carrée qui a servi à la détermination des triangles de la carte de Cassini.
§ Le Roc de Fenestres ( De Grandrieu : 8 km en randonnée ou 8,5 km par la route puis un peu plus d’un kilomètre de marche)
Le roc de Fenestre est le quatrième plus haut sommet de la Margeride, région montagneuse du Massif central, après le Truc de Fortunio (1 551 m), le signal de Randon (1 551 m) et le Moure de la Gardille (1 503 m). Il culmine à 1 486 m d'altitude, dans le département de la Lozère, sur la commune de La Panouse. Prisé des marcheurs, un chemin de randonnée passe par le Roc où une table d’orientation détaille ce qu’offre la vue panoramique sur toute la Margeride et tous ses sommets : le signal de Randon, le Truc de Fortunio, mais aussi le mont Lozère, le Velay, l'Aubrac et par temps clair les Alpes et, dit-on, le mont Blanc. Le roc de Fenestre offre un panorama sur sept départements.
Roc-de-Fenestre - table d'orientation ouverte sur le Gévaudan
Roc-de-Fenestre : Vue rapprochée de la table d'orientation
Non loin également de Grandrieu, des parcs animaliers ou de découverte :
§ La réserve de bisons d'Europe (18 km de Grandrieu) :
Dans un espace naturel préservé où ont été réintroduits les Bisons d'Europe, grace à un plan de sauvegarde de l'espèce. Vous pourrez approcher ces animaux en calèche, avec un guide, ou en traineau l'hiver s' il y a de l'enneigement. En effet, un circuit d'environ 1 heure, permet de les découvrir dans leur habitat naturel. Ce mode de visite préserve la tranquillité des animaux et donne l'occasion d'un dialogue entre le visiteur et le meneur de la calèche. Sur place, vous pourrez visiter : La maison du Bison : Un espace pédagogique et ludique qui vous dévoile les origines et l'histoire de ce rescapé des temps préhistoriques. Une grotte ornée de peintures rupestres et une muséographie sur le thème du bison d'Europe et de son environnement vous transportent à l'aube de l'humanité.
48100 SAINTE EULALIE
04 66 31 40 40
Les loups du Gévaudan (47 km de Grandrieu)
Créé par un journaliste passionné, Gérard Ménatory, le Parc des loups du Gévaudan s'applique à faire connaître au public cet animal à l'origine de tant de légendes, en Gévaudan, pays de la « bête » et de contes pour enfants. Venus du Canada, de Sibérie, de Mongolie et de Pologne, et pour d'autres nés à Sainte-Lucie, ils sont au total plus d'une centaine à vivre en semi-liberté dans ce vaste territoire de 5 hectares.
SAINTE-LUCIE 48600 MARVEJOLS / Email : infos@loupsdugevaudan.com /www.loupsdugevaudan.com
Les loups du Gévaudan
§ La Toison d'Or (17 km de Grandrieu)
C'est dans un site magnifique, en plein cœur de la Margeride que la ferme de découverte la Toison d'or est implantée. Située entre Cévennes et Aubrac, sur l'ancien Gévaudan, elle vous propose de découvrir l'histoire d'un pays au travers de la visite du parc, des animaux et de son musée. Elle est destinée à vous faire découvrir, à la belle saison, l'univers très douillet de la production de laine, dans un département où l'élevage de moutons était une activité reine au XIXe siècle. Dans un parc de 6ha où évoluent toutes sortes d'animaux à laine vous pourrez approcher des lapins angoras, des chèvres mohairs, des lamas, des alpagas...
La Toison d’or - Meyrilles - 48170 SAINT JEAN LA FOUILLOUSE - 04 66 69 53 17 – www.toisondor.fr
La filature des Calquières (27 Km de Grandrieu)
Découvrez la richesse d'un patrimoine industriel étonnant, témoignage vivant d'une activité essentielle autrefois. De la toison au fil, vous vous laissez guider au rythme des machines exceptionnelles du siècle dernier, qui transforment en de multiples étapes, la laine en bourre, en écheveaux prêts à tricoter, le tout actionné par une grande roue à aubes et la magie de l'eau… Un musée vivant de la laine, avec ses machines uniques, actionnées par la magie de l'eau et l'imagination des hommes.
Musée vivant de la laine – 48300 Langogne - Tél. : 04 66 69 25 56 - www.filature-calquieres.com
§ Le vallon du Villaret (40 km de Grandrieu)
Pour certains, ce drôle d'endroit est un parc d'attraction "sans manège ni hamburger", pour d'autres, c'est un jardin contemporain, ou encore un centre d'art. En fait, le vallon est un peu tout ça, surprenant mélange de jeux, nature et art contemporain, un OVNI dans le paysage national des loisirs. Une aventure poétique ! Un plaisir partagé de 2 à 72 ans ! La nature y est maîtresse et on y redécouvrira l’eau, le bois, le son, la lumière et le corps par les jeux.
Le Vallon du Villaret - 48190 Bagnols-les-Bains - tél 04 66 47 63 76 - www.levillaret